In 2016, following Canon Fragelli’s invitation, we landed with our six children, ages 3, 5, 8, 10, 12 and 13, at the Mission Sainte Thérèse in Mouila. We had been invited to give witness as a Christian family while volunteering in this little paradise for a month. We were humbled by this calling, our family being far from perfect! Once there, we put ourselves at the service of one another: housework, structural work, supervision of children, work as artists, etc... In Africa, all talents are useful, even those we don't even suspect to have! There is never a lack of work at the Mission! And all this is done at the rhythm of the sacramental life of the Mission: daily Mass, rosaries, Adoration to the Blessed Sacrament, prayers, etc... 

As soon as we arrived, our children bonded with pretty much everyone and learned a lot from the extraordinary resourcefulness of the Gabonese children; the boys shared their time with the soccer team and helped with other tasks; Thaïs danced with the majorettes and helped the ladies; the little ones did the dishes and sang! It was as if they had been living there forever! 

Bénédicte discovered the extraordinary courage of the Gabonese women, prayed, sang, danced and talked a lot with them. Emmanuel helped out in a variety of manual work and did what he does best...the daddy! Responsible and always at the service. 

We returned to France persuaded that: 

- mission is a call to give oneself joyfully but also to receive a lot. 

- mission is not an escape. Human relations are the same there as in the Western world, same struggles, same consolations, even though life does not have as many of our conveniences. If one comes to Africa to escape a complicated situation, worries or to seek rest, then the experience of the mission can backfire. One will not set a good example to the locals either. In a word, one has to be well balanced. 

- the prayer and work life are challenging. Obedience to the canon who is like a father figure at the Mission, and obedience to the rule of Mission's life are fundamental to perfectly help the mission and their peoples. 

A piece of our heart remained there: memories of the odors, the joys, the friendships, but also the pride of having contributed a little bit to the endeavors of this little kingdom of Our Lord on earth... We are looking forward to coming back! 

Emmanuel & Bénédicte Schneider and Children. 

Invités en 2016 par le chanoine Fragelli, nous avons débarqués avec nos six enfants de 3,5, 8,10,12 et 13 ans à la Mission Sainte Thérèse de Mouila. Nous avions été invités à vivre un mois au sein de ce petit paradis afin de donner le témoignage d’une famille chrétienne. Nous étions déconcertés par cet appel car notre famille est loin d’être parfaite. Sur place, nous nous sommes mis au service des uns et des autres : ménage, gros œuvre, encadrement des jeunes, travaux d’artiste etc…En Afrique, tous les talents sont utilisés, même ceux qu’on ne soupçonne pas ! le travail ne manque jamais à la Mission ! Et tout cela au rythme de la vie sacramentelle de la mission : messe tous les jours, chapelets, salut, prières, etc… 

Aussitôt arrivés, nos enfants se sont liés avec tous et ont beaucoup appris de l’extraordinaire débrouillardise des petits gabonais ; les garçons partageaient leur temps avec l’équipe de foot et l’aide pour les travaux, Thaïs dansait avec les majorettes et aidait les femmes, les plus petits faisaient la vaisselle et chantaient ! on aurait dit qu’ils vivaient ici depuis toujours ! 

Bénédicte a découvert l’extraordinaire courage des femmes gabonaises, a prié, chanté, dansé et beaucoup parlé avec elles. 

Emmanuel s’est abîmé dans le travail manuel et a fait ce qu’il fait le mieux…le papa ! Responsable et toujours au service. 

Nous sommes repartis avec trois certitudes : 

-la mission est un appel à se donner joyeusement mais aussi à beaucoup recevoir. 

-la mission n’est pas une fuite. Les rapports humains sont les mêmes qu’en Occident, les mêmes épreuves, les mêmes consolations, bien que la vie n’a pas beaucoup de nos conforts. Si on vient en Afrique pour fuir une situation compliquée, des soucis ou pour chercher le repos, alors l’expérience de la mission risque d’être vécu comme un échec, et ce sera un mauvais exemple sur place. Bref il faut être équilibré. 

- La vie de prière et de travail est exigeante. L’obéissance au chanoine qui est comme un père sur place et l’obéissance à la règle de vie sont primordiales pour bien remplir notre appel. 

Un morceau de notre cœur est resté sur place : souvenirs des odeurs, de la joie, des amitiés, mais aussi la fierté d’avoir pu donner un peu à la réalisation de ce petit royaume de Notre Seigneur sur terre…. Il nous tarde de revenir !